L’origine du nom viendrait du celte « Tol » signifiant impôt et de « lane » chemin désignant ainsi un lieu où étaient perçus des droits de passage.
Jusqu’au XVIIème Siècle, TOULENNE relevait du Diocèse de Bordeaux et de la Sénéchaussée de Guyenne, jouissant des privilèges accordés aux vins bordelais ; de plus les jugements suivaient la coutume de Bordeaux, alors que Langon et Bazas jugeaient selon le Droit Romain. Cet état de fait cessa lorsque la famille de Foix acquit la seigneurie de Toulennais et la réunit avec celle de Langon.
Après l’occupation anglaise et jusqu’au XVIII ème siècle l’activité du village se concentrait au « Bourg », quartier de l’Église et du port qui était très actif : on y embarquait les vins Bordelais.
A la même époque il existait de petits ateliers de tonnellerie dans la commune. Au XVIII ème Siècle eut lieu la construction d’un axe de communication important : la Route Nationale (113) qui passait à l’écart du Bourg, ainsi la vie du village se déplaça-t-elle peu à peu. Cet élément associé à la perte des privilèges sur les taxes d’embarquement a porté un coup fatal au port.
Au XIX ème Siècle la construction de la voie ferrée a largement contribué de modifier les pôles d’attraction de la commune, la Route Nationale devenant son épine dorsale. La vocation des Toulonnais a été de tout temps essentiellement agricole : la vigne bien sûr, la forêt dont l’exploitation était confirmée par l’existence de plusieurs scieries, et les cultures maraîchères : les salades et les asperges ont fait la renommée du lieu.